Les vacances d’été approchent à grands pas, et les interrogations sur la tenue et l’organisation de l’opération Marhaba 2021 se multiplient. Pour le moment, le Maroc ne s’est toujours pas officiellement prononcé sur le sujet, et suit de près l’évolution de la pandémie du nouveau coronavirus dans le pays et en Europe. Un silence qui inquiète de plus en plus les responsables de Sebta et Melilia, surtout que plusieurs rumeurs soulignent que les deux présides occupés risqueraient d’êtreexclus de cette opération de transit, l’une des plus importantes du monde entier. Cependant, selon l’agence de presse ibérique EFE, la Direction de la marine marchande (DMM) espagnole a, au cours de la première semaine de ce mois d’avril, demandé «aux compagnies maritimes qui opèrent des lignes entre les deux rives du détroit de Gibraltar de présenter leur plan de flotte dans le cadre des préparatifs pour la prochaine Opération Marhaba». Unecommunication qui a donné de l’espoir aux autorités portuaires espagnoles et marocaines quant à la tenue de Marhaba 2021, dite Paso del Estrecho (la traversée du détroit).
Interrogé par El Estrecho Digital, Mohamed Rafaoui,le consul du Maroc à Algésiras, a pour sa part souligné qu’«il est encore tôt pour dire si cette opération aura lieu ou pas». Tout en notant qu’il n’a pas reçu l’aval des parties concernées pour lancer les préparatifs de cette opération, il a déclaré: «Nous espérons, moi et toute la communauté marocaine, que l’opération Paso del Estrecho aura lieu afin que nous puissions rendre visite à nos proches au Maroc et reprendre ce contact familial tant désiré». Rafaoui a de plus assuré que «toutes les conditions sont réunies» pour la réussite de l’édition 2021 de cette campagne. D’ailleurs, en prévision de cette opération, une enveloppe budgétaire de 695.000 euros a été débloquée pour réaménager le port d’Algésiras, afin de lui permettre de recevoir les flux des Marocains résidantà l’étranger (MRE) désirant rejoindre leur patrie ainsi que leurs véhicules. Si Marhaba 2021 venait à être autorisée, il faut s’attendre à un rush sans précédent de la diaspora marocaine. Les compagnies maritimes espagnoles affirment être «en capacité logistique» pour réussir cette opération, et ce, tout en respectant les mesures préventives contre la Covid-19 en vigueur. Elles soulignent aussi qu’elles n’attendent qu’un «signal politique pour commencer à faire embarquer les passagers».
Dépendant de la poursuite des campagnes de vaccination contre la Covid-19
Notons que l’année dernière, l’opération Marhaba a été annulée suite à la décision du Maroc de fermer ses frontières pour protéger ses citoyens de l’expansion de la pandémie en Europe. Intervenant en juin 2020 devant le Parlement, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRE, avait expliqué que «l’opération Marhaba est un concept auquel il faut se préparer dès le mois d’avril et qui nécessite une coordination avec plusieurs pays». Et de préciser, en raison de la Covid-19, l’édition 2020 a été annulée, car le Royaume et les autres pays concernés avaient pour priorité la lutte contre le virus et la protection de leurs populations.
Cependant, afin de rapatrier les Marocains bloqués dans d’autres pays et les MRE et ressortissants coincés au Maroc, le Royaume avait mis en place un dispositif spécial l’été dernier. La Direction de la marine marchande (DMM) avait élaboré une feuille de route destinée aux armateurs impliqués. Il s’agissait d’un système de réservation sur toutes les lignes maritimes sans vente directe et la nécessité de présentation d’un justificatif du test négatif à la Covid-19 avant l’embarquement avec possibilité d’effectuer un deuxième test en cas de besoin. Pour cette opération très spéciale, des vols exceptionnels ont été programmés par les compagnies aériennes nationales. Et des ferries au départ des ports de Sète (France) et de Gênes (Italie) ont été mobilisés. Le port d’Algésiras n’avait pas été pris en compte pour cette opération spéciale.
Rappelons que l’opération Marhaba 2019 avait vu 2,5 millions de passagers et 600.000 véhicules transiter (dans les deux sens), durant la période allant du 5 juin au 1er septembre, à travers les ports de Tanger Med, de Tanger-Ville, de Nador et d’Al Hoceima. Au cours de cette même-année, le port de Sebta a permis le passage de 300.000 voitures, collectant ainsi plus de 1,2 million d’euros de taxes.
Enfin, aujourd’hui, en l’absence d’une communication claire surle sort deMarhaba 2021,les responsables portuaires marocains et espagnols misent sur la réussite des campagnes de vaccination au Maroc et en Europe pour le maintien de cette opération de transit. Certains évoquent même la nécessité de la mise en place, dans les plus brefs délais, d’un passeport sanitaire de vaccination contre laCovid-19 pour effectuer la traversée entre les deux rives de la Méditerranée et protéger les voyageurs.
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