Le Maroc ferme ses frontières aériennes avec la Tunisie. Le Royaume suspend à compter de ce jeudi 15 avril les vols en provenance et à destination du pays, se justifiant par les mesures préventives prises par le Maroc contre la propagation de la pandémie de la Covid-19. L’annonce en a été faite ce mardi soir par l’Office nationaldes aéroports (ONDA). L’interruption de ces liaisons, qui concerne l’ensemble des vols à l’arrivée, au départ et au transit entre les aéroports marocains et tunisiens, se poursuivra «jusqu’à nouvel ordre», selon l’ONDA.
Lire aussi :Le Maroc suspend ses liaisons aériennes avec la Tunisie
Ainsi, la Tunisie rejoint la liste des 39 pays concernés par la suspension des liaisons aériennes imposée par le Maroc. En effet, depuis l’arrivée des variants brésilien et britannique en janvier et février 2021, le Royaume a limité certaines destinations. Ainsi, la nouvelle suspension des routes internationales s’ajoute à celles imposées au Mali, au Ghana, à la République démocratique du Congo, à la Guinée-Conakry, à la Libye, à l’Argentine, à la Bosnie-Herzégovine, au Botswana, au Cameroun, à la Croatie, au Mozambique, à la Pologne, à la Norvège, à la Finlande, à la Grèce, au Liban, au Koweït, à l’Algérie, à l’Égypte, à l’Italie, à la Belgique, à la Turquie, à la Suisse, à l’Allemagne, aux Pays-Bas, à l’Autriche, à la France, à l’Espagne, au Portugal, à la Suède, à l’Ukraine, à la République tchèque, à l’Australie, à l’Irlande, au Brésil, à la Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, à l’Afrique du Sud et au Danemark.
Pourquoi ces fermetures ?
Ainsi, les suspensions des routes aériennes ne se font plus en ordre dispersé et semblent s’inscrire dans une tendance plus vaste. En effet, le Royaume ne cesse de rallonger le nombre de pays concernés par l’interruption des vols afin d’éviter la propagation de nouveaux variants plus contagieux de la Covid-19. Alors que le Maroc est en pleine campagne de vaccination massive, au moins 140 cas de personnes positives au variant britannique de la Covid-19 ont jusqu’ici été détectés. Ceci témoigne de la propagation rapide de cette souche du coronavirus, qui ne cesse d’augmenter jour après jour. Pire encore, le nombre réel des cas infectés par le variant britannique pourrait être nettement supérieur puisque de plus en plus de personnes contaminées ne se rendent plus dans les centres de soins, indique le quotidien arabophone Al-Ahdath Al-Maghribia dans son édition de ce mercredi 14 avril.
Ainsi, en raison de la propagation de cette souche, de nombreux experts marocains mettent en garde contre une troisième vague de la Covid-19 au Maroc, caractérisée par la rapidité de transmission du virus, sa force, sa virulence et son profil plus meurtrier. Ceci explique le recours du Royaume à des mesures restrictives pendant ce mois sacré ainsi que la suspension des routes internationales. D’autant plus que les pays concernés par les suspensions marocaines se trouvent dans une situation sanitaire problématique. À titre d’exemple, la Tunisie est en train de subir, de plein fouet, la troisième vague de la pandémie de la Covid-19. La situation épidémiologique dans le pays est dangereuse et les indicateurs relatifs à la propagation du virus connaissent une détérioration notable, avait indiqué la commission tunisienne de lutte contre le coronavirus, il y a une semaine.
Le Maroc n’est pas le seul pays à prendre une telle mesure. Malgré la levée progressive des restrictions nationales prises contre le coronavirus, peu d’États s’aventurent. De plus, l’arrivée des variants britannique, sud-africain et brésilien, début 2021, a poussé certains pays à réinstaurer le contrôle aux frontières ainsi qu’à exiger des tests et des quarantaines à l’entrée de leur territoire. En Europe, face à la menace des nouvelles souches, de nombreux pays ont réintroduit des contrôles aux frontières alors que plusieurs autres pays, notamment le Danemark et la Norvège ont refermé les leurs.
Pourquoi ne pas fermer les frontières ?
Le Maroc est en état d’urgence sanitaire depuis le 20 mars 2020, et ce, au moins jusqu’au 10 mai prochain. Dans ce cadre, aucun franchissement des frontières terrestres n’est possible, dans les deux senshormis quelques exceptions notamment le transport de marchandises. Cela concerne notamment les points de passage frontaliers avec Sebta et Melilia, ainsi qu’avec la Mauritanie (Guerguerat). En ce qui concerne ses frontières aériennes et maritimes, le Maroc se permet de choisir les pays avec lesquels il fermera ses liaisons plutôt que de décréter une coupure de toutes les liaisons avec tous les pays. Cette décision a un double motif : lutter contre la propagation du coronavirus et ses variants tout en limitant les dégâts qu’une fermeture de frontières aurait sur l’économie, notamment le secteur du tourisme. En effet, dans ces conditions, l’activité des professionnels du tourisme se rapproche déjà du néant. Si le Maroc annonce une fermeture des frontières, ce secteur, qui est déjà en difficulté, peinera à relancer ses activités.
En adoptant ces mesures, le Maroc espère sauver sa saison d’été, en misant sur une baisse des cas d’infections d’ici la fin de ramadan. De plus, avec la disponibilité des vaccins et en supposant qu’un nombre important de la population soit vaccinérapidement, cet été pourrait bien être celui de la reprise.
12-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur
Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe
Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador
Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Blé tendre : le Maroc renforce son alliance avec la Russie
Économie - Le Maroc a décidé de maintenir le soutien gouvernemental pour l’importation de blé tendre jusqu’à fin avril 2025.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024La loi de Finances 2025 publiée au Bulletin officiel
Économie - La loi de Finances 2025, promulguée par le Dahir n° 1-24-65 du 13 décembre 2024 a été publiée dans le Bulletin officiel.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024
Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.
Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette
Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.
Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024CNT : Hamid Bentahar réélu
Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.
Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024