Cette année, c’est à la mi-avril qu’est estimée la date du début du mois de ramadan, considéré comme l’un des cinq piliers de l’islam. En effet, sur la base de calculs astronomiques, le démarrage du mois du jeûne au Maroc est prévu pour le 14 avril prochain, mais la date officielle ne sera connue qu’après l’observation lunaire. Dans le détail, grâce à ses calculs astronomiques, Abdelaziz Kharbouch, astronome et expert dans l’observation et le suivi des calendriers des fêtes religieuses musulmanes, a expliqué qu’alors que la date de première observation sera celle du lundi 12 avril (la Nuit du doute, dont la date a été confirmée par le Centre international d’astronomie (CIA)), le nouveau croissant de lune ne sera pas visible, car il sera trop jeune. Le lendemain, le mardi 13 avril, l’observation du croissant lunaire sera possible sur l’ensemble du Maroc. Ainsi, le mois de ramadan 2021/1442 débutera le mercredi 14 avril. Sa durée quant à elle variera de 29 à 30 jours, en fonction de l’observation de la Lune.
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Pendant ce mois sacré, les musulmans du monde entier jeûnent, à l’exception des femmes enceintes, celles qui allaitent ou qui sont indisposées, des enfants, des personnes malades ou encore des personnes en voyage. Depuis l’année dernière, les personnes atteintes de la Covid-19 ou présentant ses symptômes ainsi que le personnel soignant sont aussi exemptées de jeûne.
Retour à GMT
À l’occasion du mois de ramadan 1442, le gouvernement prévoit un retour à l’heure GMT. Cette décision se conforme à l’article 2 du décret n° 2.18.855. Le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, avait annoncé que malgré le maintien permanent de l’heure d’été (GMT +1), adopté le 26 octobre 2018, cet horaire ne serait pas maintenu durant le mois de ramadan.
Ainsi, le Maroc va repasser à l’heure légale GMT à partir du dimanche 11 avril. L’heure devra être retardée de 60 minutes à 3h du matin. Le retour à l’heure GMT+1 est prévu après la fin du mois sacré, qui aurait lieu le dimanche 16 mai (le dimanche suivant l’Aïd).
Changement d’horaire du travail
Ce mardi 30 mars, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration a indiqué que les horaires de travail dans les administrations, les établissements publics et les collectivités territoriales connaîtront un changement durant le mois sacré. Ces établissements adopteront l’horaire continu de 09h à 15h, et ce du lundi au vendredi. Ce changement d’horaire intervient conformément à l’arrêté du ministre chargé de la modernisation des secteurs publics n° 05.1899 publié le 25 Chaâbane 1426 (30 septembre 2005) fixant les horaires de travail dans les administrations de l’État et les collectivités locales durant le mois de ramadan, précise la même source.
Horaires du jeûne
Durant cette période de 29 à 30 jours, les musulmans sont appelés, entre autres, à jeûner de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Cette durée a été définie grâce à un verset coranique : «Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne jusqu’à la nuit». Ainsi, les musulmans n’ont le droit ni de manger ni de boire de l’aube jusqu’au crépuscule, ce qui correspond aux heures de prière. Les interdictions prennent effet après la prière du matin(El Fajr) et durent jusqu’à la prière du soir (Al Maghreb) qui met fin au jeûne de la journée.
Cette année au Maroc, la durée du jeûne est approximativement de 15 heures et 25 minutes pour le premier jour de ce mois sacré. Pour cette même journée, la rupture du jeûne est prévue pour 19h01 à Rabat et Tanger, 19h06 à Casablanca et Marrakech, 18h56 à Fès, 19h10 à Agadir, 18h46 à Oujda, 19h21 à Lâayoune et 19h29 à Dakhla. Le jeûne devra être à nouveau observé dans la nuit entre 4h17 à Tanger et 4h44 pour Agadir. À partir de ces horaires, pour connaître les horaires du lendemain, il suffira d’enlever une minute le matin et d’ajouter une minute le soir en moyenne.
Restrictions
Période clé du calendrier hégirien, le mois de ramadan se caractérise pour les fidèles par l’absence de la prise de nourriture et de boisson pendant la journée, mais pas seulement. Ce mois de célébration, de recueillement et d’abstinence est aussi marqué par des prières, des rassemblements familiaux et d’autres traditions. Alors que les mosquées étaient fermées l’année dernière, elles sont désormais ouvertes, y compris pour les prières du vendredi. Toutefois, leurs capacités sont limitées et les croyants devront obligatoirement respecter les mesures sanitaires mises en place par le ministère des Habous et des Affaires islamiques. En ce qui concerne les prières des Tarawih, on ne sait toujours pas si les citoyens pourront les accomplir au sein des mosquées.
Suite à l’annonce de la décision de prolonger les mesures restrictives de deux semaines, à partir de ce mardi 30 mars à 21h, de nombreux Marocains craignent un confinement pendant le ramadan. Plusieurs sources ont indiqué qu’en raison de la pénurie de stock des vaccins contre la Covid-19, de nouvelles mesures restrictives seront mises en place à l’approche du mois sacré. En effet, selon le journal arabophone Al-Alam, les autorités marocaines s’apprêtent à instaurer un couvre-feu nocturne strict.En revanche, la rumeur d’un allègement des mesures de restrictions sanitaires circule ces derniers jours sur les réseaux sociaux.
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Jusqu’à présent,aucune information officielle n’a été communiquée. De plus, les perspectives sont négatives. Ce weekend, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a tiré la sonnette d’alarme sur la montée des cas critiques. Suite à la hausse du nombre de cas en réanimation ces derniers jours, El Otmani a mis en garde contre une troisième vague de la pandémie du nouveau coronavirus. Dans un tweet publié le samedi 27 mars sur son compte officiel, il a précisé que «ces derniers jours, le nombre de cas de la Covid-19 a relativement augmenté et le nombre de cas graves nécessitant une réanimation est passé à 72 au cours des dernières 24 heures». Ainsi, il a appelé «tout le monde à faire attention pour ne pas assister à une troisième vague».
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