Le Maroc développe un immense projet avec le Nigeria. Annoncé en juin 2018 à l’occasion de la visite du président nigérian Muhammadu Buhari au Maroc, ce projet a aujourd’hui franchi bien des étapes. En effet, le 2 mars dernier, lors d’une visite d’une délégation nigériane au Maroc, OCP Africa et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) ont signé un pacte d’actionnaire afin de créer une joint-venture entre les deux partenaires.
Le 25 mars courant, le président nigérian publie un message sur son compte Twitter: «Permettez-moi de saisir cette occasion, au nom des Nigérians, pour remercier mon frère et ami, Sa Majesté le Roi du Maroc, d’être avec nous au cours de ce voyage difficile, mais passionnant. Ce partenariat mutuellement avantageux entre nos deux pays est un véritable exemple de la manière dont le commerce et le partenariat intra-africain devraient fonctionner», estime le président Muhammadu Buhari.
Ce projet XXL nécessitera la somme de 1,3 milliard de dollars. Il vise à produire 750.000 tonnes d’ammoniac et 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025. Ces derniers ne seront pas les seuls à être produits dans l’usine. Il sera également procédé à la production de l’acide sulfurique et divers azote, phosphore et potassium (NPK) et les engrais au phosphate de diammonium (DAP).
Gazoduc, l’autre grand projet qui lie les deux pays
À côté de la plateforme d’engrais, un autre grand partenariat lie les deux pays. Celui du gazoduc Nigeria-Maroc. En effet, ce gazoduc (canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression) est long de 5.600 kilomètres. Il devrait relier le Nigeria vers les quinze pays de la CEDEAO en plus de la Mauritanie et duMaroc jusqu’à l’Europe. Un immense chantier qui mobiliserait un budget de 25 milliards de dollars.
Lire aussi :Gazoduc Nigeria-Maroc : pleins gaz sur un projet géostratégique
Le magazine français Courrier de l’Atlas avait souligné en janvier dernier que ce projet est «le symbole de la coopération Sud-Sud pour de multiples raisons, notamment pourson impact très positif sur le Nigeria, 5e exportateur de gaz dans le monde et premier en Afrique”. Le magazine souligne que ce projet «permettra aussi à tous les pays concernés par le projet de disposer d’une énergie propre pour investir dans des centrales électriques qui utiliseront le gaz et résorber leurs déficits en énergie». Il permettra également d’équiper en électricité plusieurs pays dont la population globale dépasse les 300 millions de personnes.
Rappelons enfin qu’un premier projet de gazoduc avait été pensé en 2009 par le Nigeria, le Niger et l’Algérie. De plus de 4.000 km, ce gazoduc devait transporter du gaz du nord du Nigeria, au Niger et jusqu’en Algérie. Le projet a finalement échoué en raison de l’incapacité de ces pays à supporter son coût financier qui tournait autour de 12 milliards de dollars.
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