Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Le temps presse et toujours aucune cargaison de vaccin anti-covid19 en vue. Le ministère de la Santé se retrouve dans de sales draps après que l’Inde a officiellement annoncé mercredi la suspension temporaire des exportations du vaccin anti-Covid-19 Covishield. L’Inde souhaite se consacrer à sa demande interne, d’autant plus que le pays de 1,3 milliard de personnes connaît une nouvelle augmentation du nombre de cas d’infection. Selon des sources médiatiques, le Maroc ne devrait pas recevoir de nouvelles doses d’AstraZeneca avant mai prochain.
Afin d’éviter une interruption de sa campagne de vaccination, le Maroc compte désormais sur d’autres sources d’approvisionnement tels que le laboratoire chinois Sinopharm, le Russe Gamaleya (Sputnik V), et éventuellement l’Américain de Johnson & Johnson. Sinopharm a livré pour l’heure 1,5 million de doses alors que la commande est 20 fois plus importante. En ce qui concerne Sputnik V, le Maroc a commandé un lot d’un million de doses au fabricant russemais selon Telquel, la prochaine livraison qui était attendue pourla fin de ce mois de mars devrait connaître un peu de retard. La même sourceexplique ce retard parla forte demande à l’international. Le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb avait souligné qu’il s’attend à ce que ces doses soient livrées en deux temps, en mars et en avril, sans pour autant préciser les dates de ces livraisons. Enfin, pour le vaccin américain Johnson & Johnson qui a été autorisé fin février dernier par l’agence américaine des médicaments (FDA), la première commande ne devrait pas être réceptionnée par le Maroc avant janvier 2022, rapporte le site Hespress FR.
Plus de premières doses à administrer
Avec plus de sept millions de doses administrées (7.360.398 doses) au jeudi 25 mars à 18h, le Maroc a consommé la totalité de son stock de premières doses. En effet, le quotidien Al Ahdath Al Maghribiya rapporte ce mardi que le stock de premières doses est officiellement épuisé et que le département d’Aït Taleb a adressé une note aux responsables de sites de vaccination leur demandant de ne plus administrer de premiers vaccins. Le journal affirme que les doses qui restent en stock seront entièrement dédiées aux Marocains qui attendent leurs secondes doses. La dernière dose sera administrée le 10 avril 2021, d’où la nécessité de recevoir des livraisons dans les deux semaines à venir.
Une chose est sûre, la promesse d’Aït Taleb d’atteindre l’immunité collective en mai prochain semble bien loin. Avec un rythme de 122.989 doses administrées par jour depuis fin janvier, le Maroc n’a pour l’heure vaccinéque 12,1% de la population.
L’Égypte concurrence le Maroc pour la production locale des vaccins
«Le gouvernement égyptien est actuellement en négociations avec la Chine pour obtenir une licence de fabrication locale du vaccin chinois Covid-19 Sinovac», a annoncé Hala Zayed, ministre égyptienne de la Santé lors d’une conférence de presse conjointe le 22 mars avec l’ambassadeur de Chine en Égypte, Liao Liqiang.
La ministre affirme que son pays pourrait signer l’accord d’ici la fin du mois pour commencer à produire le vaccin afin de couvrir les besoins locaux et de l’exporter vers les pays africains. La recherche sur la production de vaccins égyptiens a commencé en avril 2020 après que le président Abdel-Fattah Al-Sisi a demandé à toutes les autorités concernées de travailler à la production d’un vaccin égyptien anti-Covid-19 pour être à égalité avec les autres pays.
Cette volonté avait également été affichée par le Maroc. Lors d’une intervention au Parlement en début d’année, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani n’a pas caché la volonté du Maroc de produire les vaccins au niveau local et les exporter sur le continent africain. LeDeskrapporteque trois grandes entités bancaires Bank Of Africa, Banque centrale populaire (BCP)et Attijariwafa Bank ont décidé de nouer une alliance autour d’un grand projet dans l’industrie pharmaceutique nommé MoroccoSinoPharma. Ce dernier prévuau cœur de la Cité Mohammed VI Tanger Tech est qualifié comme le futur « hub maroco-chinois du médicament et du vaccin », rapporte la même source. Ce projet pourrait-il donc sortir le pays de ces problèmes d’approvisionnement et de ces longues attentes de livraisons des partenaires ? À suivre.
Temps de lecture : 5 minutes
Crise climatique : quelle influence sur la migration?Ils sont nombreux les présidents et chefs de gouvernement à fermer les yeux pour des besoins électoralistes sur la fameuse question du chang… |
Espace Schengen : ce qui va changer à l’entrée et à la sortiePour ceux qui n’ont pas voyagé cet été, le projet était peut-être de reporter les vacances annuelles aux prochaines vacances scolaires, à l'… |