Les nouvelles ne sont pas bonnes du côté de l’Inde. Le Serum Institute of India (SII), le plusgrand producteur de vaccins aumonde,a annoncé ce week-end que les prochaines livraisonsdestinées auMaroc, au Brésil et à l’Arabie saoudite seront retardées en raison de la demande locale croissante. En effet, avec une population de 1,39 milliard de personnes, l’Inde n’a pour l’heure vacciné que 44,6 millions de personnes, soit 2,7% de sa population.
D’après l’agence Reuters, l’Inde qui connaît une nouvelle vague de contaminations (11,6 millions de cas positifs) est critiquée par l’opinion publique pour avoir donné ou vendu à des pays étrangers plus de doses que les inoculations effectuées dans le pays. Afin de rassurer les citoyens, le SII a souligné que sa production mensuelle passera de 60 à 100 millions doses d’ici fin avril-début mai, et ce, afin de subvenir aux besoins planétaires en vaccins.
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D’ici là, le Maroc devra se faire livrer de nouvelles dosesvers fin mars afin de pouvoir poursuivre sa campagne de vaccination. Avec 6,78 millions de doses administrées, le Royaume a utilisé 78% des doses en sa possession. Les autorités sanitaires avaient reçu au total 8,5 millions de doses des deux partenaires (sept millions du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, et 1,5 million du laboratoire chinois Sinopharm).
D’après les dernières nouvelles, le Royaume devrait recevoir deux millions de doses supplémentaires du vaccin Sinopharm d’ici la fin du mois de mars. Ce serait le premier lot important de Sinopharm pour le pays, qui dépasserait les 1.500.000 doses précédemment réceptionnées en trois livraisons. Avec des commandes de 66 millions de doses de Sinopharm et d’AstraZeneca, le Royaume ambitionne de vacciner 80% de sa population afin d’atteindre l’immunité collective.
Un espacement de trois mois des doses AstraZeneca recommandé
La proposition émane du médecin et chercheur en politiques et systèmes de Santé, Tayeb Hamdi. Lors d’une récente sortie médiatique, ce dernier recommande d’espacer de trois mois les deux doses du vaccin d’AstraZeneca au lieu de quatre semaines. Le médecin appelle également à n’injecter qu’une seule dose aux personnes qui ont déjà été touchées par la Covid-19, et ce entre trois et six mois après la survenue de la maladie. Tayeb Hamdi explique que cette première dose «jouerait un rôle de rappel et permettrait de booster une immunité déjà enclenchée par l’infection». L’injection d’une seule dose permettra également au pays de vacciner davantage de citoyens.
Pour Hamdi, le Maroc a l’avantage d’avoir une population assez jeune contrairement à d’autres pays, ce qui lui permet de faire bénéficier du vaccintoutes les personnes âgées de 60 ans et plus, ainsi que celles souffrant de maladies chroniques et les personnels se trouvant en première ligne de la lutte contre la Covid-19.
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«Les personnes âgées de 60 ans ou plus sont au nombre de quatre millions au Maroc. Ce qui n’est pas le cas ailleurs. La France à titre d’exemple a 17 millions de citoyens qui ont plus de 60 ans, soit 25% de la population», indique l’expert. Le docteur en conclut que leretard de livraisons de doses de vaccins destinés au Maroc n’est pas aussi grave en comparaison avec d’autres pays étrangers.
Par ailleurs, le Maroc qui a récemment soumis une commande d’un million de doses pour le vaccin russe Sputnik V négocie une arrivée imminente de ce vaccin. De même pour le dispositif Covax, mis en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et qui devrait envoyer plus d’un million de doses au Royaume d’ici juin 2021. Rappelons enfin que le Maroc est le second pays arabe et africain en termes de doses administrées à sa population. Avec 6.687.548 doses administrées au 21 mars à 18h, le Royaume n’est pas loin derrière les Émirats arabes unis, premier pays arabe au classement (7.298.768 doses administrées).
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