Le paludisme a été éliminé de l’Algérie et de l’Argentine, a déclaré mercredi dernier l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un grand pas dans la lutte contre cette maladie transmissible par les moustiques.
L’OMS a déclaré que 38 pays et territoires ont été désormais reconnus libérés de la maladie, qui a fait un retour en force dans le monde.
« L’Algérie a montré au reste de l’Afrique que le paludisme peut être vaincu grâce au leadership national, à des actions audacieuses, à des investissements judicieux et à la science. Le reste du continent peut tirer des leçons de cette expérience », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS en Afrique.
Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par la piqûre de moustiques anophèles femelles. La maladie est à la fois curable et traitable.
Selon l’OMS, on estime qu’en 2017, il y a eu 219 millions de cas et plus de 400 000 décès liés au paludisme dans le monde.
Pour qu’un pays soit certifié exempt de paludisme, il doit prouver qu’il a stoppé la transmission du paludisme depuis au moins trois années consécutives. Les derniers cas de paludisme autochtone en Algérie et en Argentine ont été signalés en 2013 et en 2010.
L’Algérie, où le parasite du paludisme a été découvert par le médecin français Charles Louis Alphonse Laveran en 1880, n’est que le deuxième pays d’Afrique à atteindre ce record. Le premier est l’île Maurice, qui a été certifiée débarrassée du paludisme en 1973.
La plupart des décès dus à la malaria surviennent en Afrique, où l’OMS a lancé le mois dernier un projet pilote à grande échelle visant à vacciner tous les ans quelque 360 000 enfants dans trois pays africains avec le premier sérum antipaludique du monde.
Ce vaccin offre une protection partielle contre le paludisme, les essais cliniques ont révélé qu’il a permis de prévenir environ quatre cas sur dix, selon l’OMS.
En Algérie, le succès de la lutte contre la maladie est principalement dû à un personnel de santé bien formé, qui assure le diagnostic et le traitement de la maladie grâce à des soins de santé universels et à une prompte réponse aux épidémies, affirme l’OMS.
« L’Algérie et l’Argentine ont éliminé le paludisme grâce à l’engagement inébranlable et à la persévérance des populations et des dirigeants des deux pays », a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans le communiqué de presse de l’organisation.
« Leur succès sert de modèle à d’autres pays qui s’efforcent de mettre fin une fois pour toutes à cette maladie », a-t-il ajouté.
L’Argentine est le deuxième pays en 45 ans à être officiellement libre de paludisme aux Amériques, après le Paraguay, qui a réussi à atteindre ce statut l’année dernière.
L’élimination de la malaria est devenue un objectif en Argentine dans les années 1970. Le pays s’est attaqué à cette épidémie en formant les agents de santé à pulvériser des insecticides dans les maisons, en diagnostiquant la maladie par microscopie et en répondant aux besoins de la population.
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