305.284 est le nombre de bacheliers qui ont intégré le système de l’enseignement supérieur en 2021. Après leur inscription dans les établissements de l’enseignement supérieur, ayant adopté le nouveau système Bachelor, ils ont ététransférés vers d’autres cycles, comme la licence professionnelle, en prenant en considération la volonté personnelle de chaque étudiant. Mardi 26 avril 2022, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a dévoilé les derniers détails concernant la nouvelle réforme du système universitaire au Maroc. Cette démarche a été initiée après que le ministre ait clairement avancé, lors d’un point avec la presse, que «l’application du système de bachelor s’est faite sans se baser sur le cahier des normes pédagogiques et sans l’adoption du projet de décret qui le régit».
Dévoilé par le ministre, le nouveau projet pédagogique entrera en vigueur à partir de la prochaine rentrée. Concernant le menu de la réforme, le renforcement de l’apprentissage des langues, l’instauration des stages professionnalisants et le développement des compétences des étudiants dans le digital représentent les piliers et la priorité de cette initiative. L’objectif de la nouvelle stratégie est de faciliter l’accès des étudiants au marché de l’emploi et leur insertion dans la vie professionnelle.
Lire aussi :Décrochage scolaire au Maroc : l’enseignement face à un défi de taille
Le système LMDau cœur de la réforme
Abdellatif Miraoui a révélé les déterminants du nouveau modèle pédagogique des universités. Pour les grandes lignes, elles ont été définies à la lumière des recommandations émises lors des assises lancées par le ministère, conformément au nouveau modèle de développement. De fait, l’étudiant est au cœur des choix et des réflexions proposés. Reposant sur plusieurs piliers, ce nouveau modèle met en exergue l’ouverture sur l’environnement, l’inclusion sociale des étudiants, l’amélioration de l’efficacité des diplômes, afin d’assurer la prospérité et l’épanouissement de l’étudiant.Ainsi, le ministre prévoit d’opérer de grands changements, dès la rentrée de prochaine, au niveau des cycles de licence, de master et de doctorat.
Concernant le cycle de la licence, le nouvel agencement pédagogique programme la mise en place de modules disciplinaires en anglais. L’étudiant devra valider le module de langue pour pouvoir décrocher son diplôme. L’obtention d’un certificat de réussite de niveau B1 en langue étrangère choisie, notamment l’anglais et de niveau B2 dans la langue d’enseignement, à savoir le français, sera une condition sine qua non pour décrocher le diplôme. En sus de la préparation des futurs lauréats au marché de l’emploi, à travers des stages professionnalisants obligatoires de trois mois. Ce dernier sera comptabilisé comme un module de la troisième année.
Lire aussi :Suppression du bachelor : une décision dure à avaler pour les étudiants ?
À propos du cycle master, la nouvelle architecture prévoit d’enseigner certains modules en anglais, afin d’améliorer le niveau des apprenants. En oral comme en écrit, l’usage de cette langue sera indispensable pour obtenir le diplôme. La différence entre la licence et le master, c’est le niveau. Pour l’anglais, l’étudiant doit avoir un niveau C1, tandis que pour la langue d’enseignement, il doit disposer d’un niveau C2. En outre, la certification en compétences digitales est une obligation pour les masterants. Il est également exigé d’avoir un certificat en soft skills, notamment la citoyenneté, l’aisance communicationnelle, la gestion du stress, la créativité, les techniques de rédaction, la créativité et l’action associative.
Enfin, à propos du cycle doctorat, les conditions mises en place par le ministèrepour avoir le diplôme, consistent à obtenirlecertificat du Dalf ou Toefl en langue étrangère, ainsi qu’une certaine contribution à la recherche avec descontenus scientifiques. La nouvelle réforme exige, en outre, l’obligation d’avoir des attestations en coaching, en psychologie et en encadrement pédagogique.
À noter aussi que l’augmentation des mobilités internationales est parmi les objectifs colossaux. Le ministre a prévu d’élever le nombre de 1.500 à 15.000 bénéficiaires annuellement. Son intention consiste à adopter également des méthodes pédagogiques innovantes comme les classes inversées et le learning by projects. Cela est en parallèle à la conclusion de partenariats et conventions internationaux pour renforcer la formation des enseignants.
Casablanca : partenariat pour promouvoir l’entrepreneuriat sportif chez les jeunes
Société - Deux conventions de partenariat ont été signées dans le but de promouvoir l’entrepreneuriat sportif auprès des jeunes.
Farah Nadifi - 12 novembre 2024Berkane : l’INDH soutient l’employabilité des jeunes à travers deux nouveaux accords-cadres
Société - Deux accords-cadres ont été signés lundi à Berkane afin de renforcer l'employabilité des jeunes dans des secteurs stratégiques.
Farah Nadifi - 12 novembre 2024Affaire El Mahdaoui : le journaliste écope de 18 mois de prison ferme
Société - Le tribunal de première instance de Rabat a condamné Hamid El Mahdaoui à une peine de 18 mois de prison ferme.
Mbaye Gueye - 11 novembre 2024Alerte aux escroqueries : la CNSS dénonce des usurpations d’identité et des tentatives d’arnaque
Société - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) met en garde ses assurés suite à des tentatives d’escroquerie en ligne.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024Dialogue relancé entre la Justice et les avocats
Société - Une réunion se tiendra ce lundi 11 novembre entre le ministère de la Justice et l’Association des Barreaux du Maroc (ABAM).
Ilyasse Rhamir - 11 novembre 2024Un imposteur écope de trois ans pour usurpation d’identité
Société - La Chambre criminelle de la Cour d’appel a récemment condamné un homme à trois ans de prison ferme pour usurpation d’identité.
Ilyasse Rhamir - 11 novembre 2024Grève des avocats : accord entre le ministère de la Justice et l’ABAM
Société - Le ministère de la Justice et l’Association des Barreaux du Maroc (ABAM), ont annoncé un accord pour une sortie de crise.
Mbaye Gueye - 10 novembre 2024Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Qui sont Michael Peyron et Majid Bekkas ?
Mohamed Laabi - 30 septembre 2021Marocains : ces maîtres de l’incivisme
Hafid El Jaï - 2 octobre 2021Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du Maghreb
Société - Le QI moyen d'un pays ne détermine pas de manière concluante le potentiel ou les capacités de ses citoyens.
Sabrina El Faiz - 1 avril 2024Séisme Al Haouz : 370 enfants en vacances à Agadir
Société - À Agadir, une colonie de vacances éducative accueille 370 enfants de la province de Taroudant, touchée par le séisme.
Rédaction LeBrief - 13 août 2024Une Marocaine primée par l’OIF pour son projet écologique innovant
Société - La Marocaine, Hajar El Frougui, a été primée au concours de l'OIF dans la catégorie "Environnement et Climat".
Hajar Toufik - 13 août 2024Hajj 1446 : la date de la deuxième phase de règlement fixée
Société - Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques communique sur le règlement des frais du Hajj pour la saison 1446
Mbaye Gueye - 29 novembre 2024