Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La décision du président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire historique avec l’Iran est le résultat de son désaccord avec son prédécesseur, Barack Obama, indique de nouveaux mémos fuités de l’ambassadeur sortant du Royaume-Uni, Sir Kim Darroch.
Le journal britannique « The Mail on Sunday » a publié des notes de service datant de 2018 dans lesquelles Sir Kim qualifiait la décision de Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien d’acte de « vandalisme diplomatique ».
4 ans plus tôt…
La note de service a été rédigée après la visite à Washington du secrétaire d’État des affaires étrangères de l’époque, Boris Johnson, dans une tentative ratée de persuader les États-Unis de ne pas abandonner l’accord nucléaire iranien.
Par la suite, Darroch aurait indiqué qu’il y avait des divisions au sein de l’équipe de Trump au sujet de cette décision et aurait critiqué la Maison-Blanche qui, selon lui, ne disposait pas d’une stratégie longtermiste.
L’accord – signé en 2015 entre l’Iran, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie et l’Allemagne – a assoupli les sanctions internationales contre l’Iran en échange de l’arrêt temporaire du programme nucléaire de Téhéran.
Historiquement, les voisins de l’Iran – notamment Israël et l’Arabie saoudite – ont toujours craint le programme nucléaire de l’Iran et se sont opposés par le passé aux autres concessions en faveur de Téhéran.
Qui est le véritable ennemi ?
Toutefois, le président Trump a déclaré qu’il pensait que l’accord ne suffisait pas à freiner les ambitions nucléaires de l’Iran et a rétabli les sanctions américaines après s’en être retiré en mai 2018.
Dans un tweet publié en juin de cette année, le président a également indiqué qu’il s’opposait à ce qu’Obama ait déboursé environ 2 milliards d’euros dans le cadre de cet accord au profit de l’Iran. Les analystes ont par la suite souligné qu’il s’agissait d’un règlement d’ordre militaire non exécuté remontant aux années 70.
Téhéran a récemment annoncé qu’elle allait dépasser la limite fixée pour l’enrichissement de l’uranium, ce qui serait contraire aux termes de l’accord. Cependant, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France s’accrochent encore au pacte nucléaire et tentent de trouver une solution.
Temps de lecture : 3 minutes
Dix semaines de guerre au Proche-OrientAlors que la communauté internationale continue à appeler Israël à «minimiser le nombre de civils morts», le bilan ne cesse de s’alourdir : … |
Gaza : l’hôpital Al-Shifa au cœur de la guerre11.320 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Parmi les morts recens… |