La corruption reste largement répandue au Maroc. Le dernier classement de Transparency International place le Royaumeau 87e rang sur 180 pays. Le pays perd donc un rang par rapport au classement 2020. L’Algérie perd quant à elle trois places et se retrouve 117e ex-aequo avec l’Égypte. Le meilleur classement dans le Maghreb arabe est détenu par la Tunisie qui pointe à la 70e place mondiale.
Sur le plan africain, plusieurs pays ont fait des efforts considérables surce volet, ce qui leur vaut un meilleur classement international que celui du Maroc. C’est le cas des Seychelles (23e), de l’Ile Maurice (49e), du Ghana (73e), du Bénin (78e), du Burkina Faso (78e), du Sénégal (73e), de l’Afrique du Sud (70e), du Botswana (45e), du Cap-Vert (39e), du Rwanda (52e), de la Namibie (58e) et du Sao Tomé-et-Principe (66e).
Sur le plan international, l’indice est dominé par le Danemark, considéré comme le pays le moins corrompu devant la Finlande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et Singapour.
De nouvelles actions menées dans la lutte contre la corruption
Avec la mise en place de son nouveau modèle de développement, le Maroc aspire à assurer à ses citoyens la dignité et l’accès équitable à leurs droits. La transformation que va connaître le Royaume durant les prochaines années devra donc passer par une gouvernance responsable et une transparence dans la lutte contre la corruption. Le Maroc a donc bien du chemin à parcourir, mais semble en être tout de même bien conscient puisque les premières actions sont visibles. En mai 2021, le Maroc a approuvé la loi 46-19 portant sur les nouvelles missions de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC). Cette dernière bénéficie désormais de missions élargies qui lui permettront d’investiguer sur les différents cas de corruption.
Le Maroc se concentre également depuis quelques années sur la digitalisation de ses services administratifs, mais aussi fiscaux. Le digital est considéré comme une véritable arme dans ce domaine. Le Registre national de la population, l’Identifiant digital civil et social (IDCS) et les déclarations fiscales digitalisées sont autant d’outils qui permettront à l’État de mieux collecter l’impôt et éliminer progressivement la corruption. L’objectif final étant une meilleure collecte d’impôts pour une meilleure redistribution des richesses.
Lire aussi :Lutte contre la corruption au Maroc : un chantier qui avance
Toutefois, la sensibilisation de la société est très importante. Pour Bachir Rachid, président de l’INPPLC, l’implication des citoyens est nécessaire dans la lutte contre ce phénomène. «Les Marocains doivent prendre conscience du fait que ce fléau influe sur l’ensemble de la société. Nous tenons à instaurer une approche participative élargie et fondée sur l’écoute et l’inclusion. Pour ce faire, il est important de mettre en place des programmes de sensibilisation, de mobilisation et d’interaction avec les citoyens et les différents acteurs de la société civile et les médias», souligne Mohamed Bachir Rachdi.
Il est sûr que la lutte contre la corruption passera inévitablement par un changement de mentalité et une plus grande conscience des dangers de ce phénomène. Le jour où ces éléments seront réunis, une place dans le top 50 du classement Transparency sera à portée de main.
Nouvel an : la sécurité avant tout
Société - Un important dispositif sécuritaire a été installé dans les principales artères de Casablanca à l’occasion de la célébration du Nouvel an.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Suites aux incidents des taxis, l’Intérieure rappelle à l’ordre
Société Le ministre de l’Intérieur a publié une circulaire visant à remettre de l'ordre dans les villes connu des incidents de taxis.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024Carburants : nouvelle hausse et défis à venir
Société - Les prix des carburants connaîtront une nouvelle augmentation dès le 1er janvier 2025, avec une hausse d’environ 20 centimes pour le gasoil et 17 centimes pour l’essence.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Les maux et les espoirs d’une Nation
Dossier - 2024 a marqué le Maroc par des réformes audacieuses, des drames surmontés avec résilience et des défis sociétaux qui interrogent.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Réforme des retraites : première présentation prévue en janvier
Société - Nadia Fettah, a annoncé que le gouvernement se prépare à présenter un premier aperçu de la réforme des régimes de retraite dès janvier prochain.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Protéger les enfants handicapés : un appel à l’action
Société - Une réunion régionale a examiné le bilan des violences faites aux femmes et aux enfants, avec un focus sur les enfants handicapés.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024CNOPS : 76% des dossiers médicaux sont remboursés en moins de 60 jours (Nadia Fettah)
Société - Nadia Fettah indique que 76% des dossiers médicaux des adhérents de la CNOPS sont remboursés dans un délai de moins 60 jours.
Mbaye Gueye - 30 décembre 2024Mohammedia : le marché hebdomadaire « Louizia » ferme en 2025
Société Après 40 ans d’activité, le marché hebdomadaire « Louizia » à Beni Khalef (province de Mohammedia) fermera définitivement le 29 décembre 2024.
Mouna Aghlal - 30 décembre 2024Santé mentale au Maroc : briser les tabous, réformer le système
Société - Au Maroc, la santé mentale demeure un domaine préoccupant, longtemps négligé dans les politiques publiques.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Un séisme tue 25 personnes au Cachemire pakistanais
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019Brésil : des violents incendies ravagent l’Amazonie
Khansaa Bahra - 22 août 2019Call of Duty Modern Warfare : la bande-annonce
Khansaa Bahra - 10 septembre 2019Lutte contre la cyberviolence : le Maroc en première ligne
Société - La cyberviolence, dissimulée et dévastatrice, est devenue un enjeu majeur pour les autorités marocaines.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024