C’est une réunion importante qui a été tenue ce mercredi 22 décembre entre la ministre du Tourisme, Fatima Zahra Ammor, et les professionnels du secteur touristique. Après avoir écouté les doléances des représentants de la Confédération nationale de Tourisme (CNT), de l’Office national marocain de Tourisme (ONMT) et de la Société marocaine d’Ingénierie touristique (SMIT), la ministre a promis d’activer un grand plan de soutien en faveur de tous les opérateurs touristiques.
Contacté par LeBrief, Hamid Bentahar, président de la CNT, assure que la réunion avec Ammor a été très constructive. «La ministre a bien accueilli les dix propositions de notre Confédération. On a pu détailler les différents points et elle a confirmé que ce sont des propositions responsables», souligne Bentahar.
Notre intervenant indique qu’un comité technique a commencé le travail dès aujourd’hui pour faire avancer les différents points. «Ce que nous attendons aujourd’hui, c’est l’accélération de l’exécution de ces recommandations. Certes, il y a une unanimité au sein de toutes les parties prenantes quant à l’impact de cette crise sanitaire sur le secteur, mais il est temps désormais de mobiliser toutes les parties concernées pour aller de l’avant, car nos recommandations concernent les volets sociaux, fiscaux et bancaires», a-t-il précisé.
Lire aussi : Tourisme : un long chemin à parcourir avant la renaissance
Le président de la CNT souligne que les professionnels ont rempli leur rôle et que la balle est dans le camp du secteur public. «Maintenant que l’on a donné toutes les explications nécessaires, nous espérons que des mesures seront rapidement mises en œuvre et exécutées», déclare Hamid Bentahar.
Les restaurateurs réclament une “réunion d’urgence” avec la ministre
Les Associations professionnelles régionales de restauration touristique ont tenu mardi dernier à Marrakech une réunion de crise, lors de laquelle ils ont appelé à rencontrer d’urgence la ministre de Tourisme afin de lui présenter les doléances des restaurateurs.
Dans un communiqué publié mardi soir, les restaurateurs ont souligné que leur activité, qui a été gravement touchée par la crise et qui représente plus de 1.000 établissements à travers le Maroc, est la seule à avoir été écartée des mesures de soutien du ministère.
Les restaurateurs indiquent qu’ils ont fait appel aux crédits Relance et Oxygène afin de survivre à court terme. Par ailleurs, ils notent que le prolongement des mesures de restriction, ainsi que le manque de visibilité sur la reprise menacent la pérennité des derniers établissements encore ouverts.
Pathétique.
Le secteur de la restauration se meurt. pic.twitter.com/2iwENaVI4q
— azizdaouda.com (@AzizDaouda) December 22, 2021
«Leur survie dépendra des mesures adéquates et sérieuses que les responsables voudront bien mettre en place», indiquent les Associations. Enfin, les restaurateurs ont appelé à l’annulation de leurs taxes fiscales fixes pour les exercices 2020 et 2021. «La gastronomie a toujours été la première vitrine de toutes les opérations de promotion nationales et internationales du tourisme marocain, à l’instar de ce qui se fait dans tous les pays du monde. Le ministère du Tourisme, qui reconnaît que le développement du secteur passe incontestablement par le développement des deux pôles que sont l’animation et la restauration, devrait sauvegarder les acquis avant d’encourager la création de nouveaux établissements d’animation touristique, comme annoncée par madame la ministre», déplorent les associations.
Les restaurateurs notent enfin qu’en plus d’être pénalisés et privés de toutes mesures de soutien, ils se voient obligés de «justifier et légitimer leur place dans l’échiquier du tourisme national».
Dés chèques-vacances pour promouvoir le tourisme interne
Lors d’une intervention lundi dernier devant le Parlement, Fatima Zahra Ammor avait noté que son département tenterait de redynamiser le tourisme interne à travers plusieurs mesures. Elle a souligné que son département collabore avec le ministère de l’Économie et des Finances pour la mise en place de chèques-vacances aux profits des Marocains et qui leur permettront de réduire les frais de voyage.
Lire aussi : Prolongation de la fermeture des frontières : un calvaire sans fin pour le tourisme
Expérimenté dans plusieurs pays à travers le monde, le chèque-vacances permet au touriste de payer plusieurs services à moindres coûts dans un large réseau de points d’accueil (voyages, transport, hébergement, restauration, sites culturels, musées… etc.). La ministre a mentionné également que son département œuvre à l’amélioration de l’attractivité du produit touristique à travers notamment la valorisation des anciennes médinas et la création de circuits touristiques, l’animation culturelle et la promotion des activités sportives.
BAM : les dépôts bancaires ont progressé 7% à fin octobre
Économie - BAM indique que les dépôts bancaires se sont établis à 1.213,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre, soit une hausse de 7%.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024BAM : les crédits bancaires ont atteint 1.121,1 MMDH à fin octobre
Économie - L’encours du crédit bancaire s’est établi à 1.121,1 milliards de dirhams (MMDH) durant les dix premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Investissements record : 134 MMDH et 28.000 emplois validés
Économie - Aziz Akhannouch a présidé la 6ᵉ Commission Nationale des Investissements, instituée par la nouvelle Charte de l’Investissement, a approuvé 56 projets pour un montant total de 134 milliards de dirhams.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Conseil de la Concurrence : le marché des aliments composés fait face à un monopole
Économie - Les aliments pour volaille représentent à eux seuls plus de 76 % de la production totale, suivis par les aliments pour bovins, ovins et caprins.
Mbaye Gueye - 10 décembre 2024AMDIE : prorogation des délais pour les programmes d’accompagnement à l’export
Économie - L'AMDIE, en collaboration avec le ministère et l’ASMEX, a annoncé la prolongation des délais pour ses programmes à l’export.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Rail marocain : cap sur 2030 avec une révolution ferroviaire
Économie - Lors du Rail Industry Summit, des responsables et experts ont dévoilé un plan ambitieux pour révolutionner le réseau ferroviaire national.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Rencontre entre la Confédération des TPE-PME et Nadia Fettah
Économie - L’objectif de cette réunion était de traiter les enjeux économiques pesant sur les TPE-PME, qui constituent 98% des entreprises marocaines.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Al Haouz : +16% de nuitées à fin octobre 2024
Économie - Les EHTC de la province d’Al Haouz ont connu une augmentation notable de leur activité au cours des dix premiers mois de l’année 2024.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Tout ce que vous devez savoir sur les deux nouveaux Morocco Mall
Mohamed Laabi - 26 novembre 2019PLF 2023 : Aziz Akhannouch, grand ami des patrons ?
Afrique, Économie, Économie - Baisse historique de l'IS de 11 points, réduction de l’impôt sur les dividendes et absence d'une taxe sur les superprofits
Atika Ratim - 4 novembre 2022Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseurs
Économie - Les exportations de produits de la pêche et de l'aquaculture vers UE occupent une place de premier plan.
Sabrina El Faiz - 28 mars 2024Fiscalité : permanence exceptionnelle de la TGR avant la fin d’année
Économie - La TGR informe les contribuables d’une permanence exceptionnelle pour l’échéance fiscale du 31 décembre 2024.
Rédaction LeBrief - 27 décembre 2024CEMAC : recul du taux de souscriptions aux titres publics de la BEAC
Afrique, Économie, Économie -Les données de la CRCT révèlent que les titres publics émis sur le marché de la BEAC entre juillet et août 2022 ont connu une baisse de 30% du taux de souscription.
Nora Jaafar - 14 septembre 2022Lutte contre le blanchiment d’argent : le Maroc bon élève ?
Économie - Plus de 2.000 milliards de dollars. Voilà ce que pèserait chaque année le blanchiment d’argent dans le monde.
Atika Ratim - 17 janvier 2023PLF 2024 : la TVA de la discorde
Économie - Au Parlement, le PLF 2024 est au cœur des débats et la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est très tendu.
Rédaction LeBrief - 10 novembre 2023