Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib © DR
Lancé depuis février 2020, sur hautes instructions royales, le projet Intelaka n’a toujours pas atteint ses objectifs. Selon des données de Bank Al-Maghrib (BAM), le taux de rejet des demandes de financement déposées auprès des banques dans le cadre dudit programme a dépassé le tiers. Un constat alarmant, déplorent les autorités financières, dont la Banque centrale.
Notons que ce projet a été réalisé par les réseaux bancaires du Royaume, sous la supervision du ministère de l’Économie et de Finances et plusieurs autres partenaires, notamment BAM et la Caisse centrale de garantie (CCG). Il a pour objectif de faciliter l’accès au financement, qui représente 75% des préoccupations des petites et moyennes entreprises (PME). Il vise aussi à offrir des garanties qui vont jusqu’à 80% grâce au Fonds d’affectation spéciale créent au titre de la Loi de Finances 2020. Sur instructions du Roi, ce dernier porte sur une enveloppe de huit milliards de DH (MMDH), dont deux MMDH dédiés au monde rural, sur les garanties, puis sur les taux d’intérêt historique qui vont de 1.75% (dans le monde rural) à 2% (en règle générale).
Cependant, ce programme a connu beaucoup de problèmes, dont le pourcentage élevé de demandes de financement rejetées. Cette problématique a été relevée par Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, lors d’une conférence de presse tenue mardi à l’issue de la réunion du Conseil d’administration de la BAM. Pour Jouahri, il n’est «pas normal que le taux de rejet des dossiers de demandes dépasse le tiers», surtout que les groupes ciblés par le programme Intelaka ont besoin d’un important soutien, notamment au niveau de la préparation des dossiers de financement bancaire.
Le wali de BAM estime que ce point nécessite «une politique d’accompagnement des projets afin que les dossiers de financement soient complets, ce qui permettra aux banques d’avancer rapidement vers l’approbation du financement et non le rejet». Aussi, il a précisé qu’une coordination entre les centres régionaux d’investissement et une classification des partenaires capables de soutenir les personnes qui demandent des prêts sont essentielles pour établir un cadre approprié, intégré et simple pour le dépôt des demandes auprès des banques, et faciliter l’accès au financement.
Par ailleurs, Abdellatif Jouahri a également évoqué les infractions relevées par les services de BAM. Il a indiqué que la Banque centrale a reçu des rapports sur des cas de fraude dans le cadre du Programme Intelaka, ajoutant que certains dossiers se sont soldés par un suivi judiciaire, notamment le cas d’une banque qui poursuit un demandeur de financement et le directeur d’une agence bancaire pour corruption.
Pêche au poulpe : une saison prometteuse et durable en 2025
Économie - La saison hivernale 2025 de pêche au poulpe, lancée début janvier sur tout le littoral marocain, affiche des résultats prometteurs.
Ilyasse Rhamir - 9 janvier 2025Sécurité routière : NARSA dévoile son plan 2025
Économie - La NARSA a tenu sa 12e session du Conseil d’administration sous la présidence du ministre du Transport et de la Logistique.
Ilyasse Rhamir - 9 janvier 2025Sociétés cotées : l’AMMC publie les déclarations de décembre relatives au programme de rachat
Économie - Les déclarations de décembre relatives au programme de rachat par les sociétés cotées ont été publiées par l’AMMC.
Mbaye Gueye - 9 janvier 2025TPE-PME au bord du gouffre : appel à une réforme urgente
Économie - Les TPE-PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie marocaine sont menacées par des pratiques administratives jugées agressives.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025La faculté de Salé organise le premier colloque sur l’économie et le management public
Économie La faculté de Salé organise le 1er colloque sur l'économie et le management public pour trouver de nouvelles solutions
Mouna Aghlal - 8 janvier 2025Fin du soutien exceptionnel, quels changements pour le secteur de la presse ?
Économie - Le début d'une nouvelle ère pour la presse marocaine : en mars 2025, le soutien gouvernemental exceptionnel au secteur de la presse et de l’édition tirera sa révérence.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025CRI : nouvel élan pour l’investissement régional
Économie - Pour dynamiser l’investissement et garantir une intervention efficace des CRI, le gouvernement marocain a déployé une stratégie ambitieuse.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025Le Maroc mise sur l’investissement pour 500.000 emplois
Économie - Le nouveau cadre d’investissement vise à attirer 550 milliards de dirhams d’investissements privés et à générer 500.000 emplois entre 2022 et 2026.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Coupe du Monde 2030 : la feuille de route
Économie, Sport - Le Maroc, l’Espagne et le Portugal préparent une Coupe du Monde qui marquera l’histoire. Ce projet tripartite dépasse le cadre sportif pour devenir un levier stratégique.
Farah Nadifi - 5 décembre 2024HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024Automobile : La bonne dynamique s’estompe
J.R.Y - 4 juillet 2019Importations de céréales : les chiffres de 2024
Économie - Entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits ont augmenté de 9 %.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?
Économie - Au cœur de cette réforme, l’impôt sur le revenu (IR) fait l’objet d’une révision significative. Selon Mohamed Rahj, professeur à l’Université et consultant expert des questions en fiscalité, l’objectif principal de ce projet est de « rehausser le salaire net des employés sans accroître la charge des employeurs ».
Farah Nadifi - 21 octobre 2024