Le Maroc a décidé dès les premières heures de ce jeudi 21 octobre de suspendre ses liaisons aériennes avecles Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les trois pays ont été placés dans la liste B lors de la récente mise à jour effectuée par les autorités compétentes. Cette suspension est due à la détérioration de la situation épidémiologique dans ces pays et à l’apparition d’une nouvelle mutation du variant Delta.
Le Maroc avait déjà suspendu ses liaisons aériennes avec la Russie pour les mêmes raisons. Le Royaume agit ainsi en anticipant ces décisions et en se protégeant contre une nouvelle vague de contaminations. De l’autre côté, le plus grand perdant de ces suspensions est sans aucun doute le secteur touristique.
Lire aussi :WTM : l’ONMT déterminé à promouvoir le tourisme marocain
En termes de business, ce sont des milliers de réservations qui sont perdues pour le dernier trimestre 2021. Le secteur du tourisme déjà impacté par les répercussions de la Covid-19 et les mesures restrictivesinstaurées par le gouvernement se voit désormais perdre de nouveau du terrain.
Dans son édition de ce vendredi 22 octobre 2021, le quotidienL’Économiste rapporte que Marrakech aurait perdu 13 lignes aériennes d’une capacité de 2.500 passagers par jour après cette annonce. «Les annulations de réservations d’hôtels tombent de façon extraordinaire. Avec ces annulations, il y a une perte de confiance des touristes étrangers vers la destination Maroc», nous déclare Said Tahiri, opérateur touristique et ex-directeur général de la Confédération nationale de tourisme (CNT).
Notre intervenant ne comprend pas la décision gouvernementale, d’autant plus que la situation sanitaire s’est nettement améliorée. «Regardez l’Égypte, la Turquie et d’autres pays européens qui ont repris clairement leur activité touristique. Aujourd’hui, nous ne comprenons pas ces décisions d’autant plus que la situation sanitaire s’est améliorée grâce à une politique de vaccination bien en place et dans laquelle la population s’est globalement inscrite», déclare Said Tahiri. Et d’ajouter : «Nous avons préféré éviter la contamination de certaines personnes au Covid-19, ce que je comprends parfaitement, mais à côté, nous allons tuer beaucoup d’entreprises».
Le pass vaccinal, un autre coup dur pour le secteur
À côté de la suspension des vols vers l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour se déplacer entre les villes et les régions est venue rajouter une couche aux maux des professionnels du secteur touristique. De plus, cette décision n’a été accompagnée d’aucun allégement par rapport aux mesures précédemment annoncées. Ainsi, le couvre-feu a été maintenu à 23h et la capacité maximale des hôtels a également été maintenue à 75%.
Dans ces conditions, difficile d’imaginer un bilan positif pour cette année 2021. Le tourisme au Maroc enregistrera sans aucun doute une deuxième année dans le rouge. Un coup dur pour ce secteur qui représente 7% du PIB, 20% des exportations des biens et services et 5% des emplois de la population active en 2020.
Le Canada rouvre son ciel auMaroc
D’un autre côté, le Canada a autorisé les voyageurs en provenance du Maroc à se rendre dans le pays dès le vendredi 29 octobre courant, et ce, sous certaines conditions. Ainsi, les voyageurs qui reviennent du Maroc devront justifier d’un test PCR négatif «délivré par le gouvernement du Maroc et reconnu par la Commission européenne», pris 72 heures avant le vol. Par ailleurs, les voyageurs qui se rendent au Canada depuis le Maroc par une route indirecte «auront besoin d’obtenir un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire de la Covid-19 dans les 72 heures avant leur vol d’un pays tiers (autre que le Maroc) vers le Canada pour poursuivre leur voyage.Une bonne nouvelle donc pour les nombreux Marocains, notamment ceux établis au Canada, bloqués au Maroc depuis 2 mois.
Ci-dessous, les pays placés par le Maroc dans les listes A et B :
??Update: L’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni font désormais partie des pays de la liste B. ??https://t.co/TkPOqpwQM1 pic.twitter.com/8lnm3e6snK
— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) October 22, 2021
Le petit commerçant domine 80% du marché national du commerce de proximité (Ryad Mezzour)
Économie - Ryad Mezzour; a indiqué que le petit commerçant domine 80% des parts de marché national du commerce de proximité.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Al Barid Bank réalise un PNB de plus de deux milliards de dirhams
Économie - Cette forte progression est due à la performance de ses activités de marché, qui ont enregistré un résultat en hausse de +218,6%.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Chambre des conseillers : plénières mercredi et jeudi pour examiner et voter le PLF 2025
Économie - La Chambre des Conseillers tiendra mercredi et jeudi des séances plénières dédiées à l'examen et au vote du Projet de Loi de Finances (PLF) n°60.24 pour l'exercice budgétaire 2025.
Rédaction LeBrief - 2 décembre 2024Importations de céréales : les chiffres de 2024
Économie - Entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits ont augmenté de 9 %.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Aluminium du Maroc : hausse de 19% de son CA
Économie - Le chiffre d’affaires d’Aluminium du Maroc a atteint 935,1 millions de dirhams (MDH) à fin septembre 2024, enregistrant une hausse de 19% par rapport à la même période l’année précédente.
Rédaction LeBrief - 2 décembre 2024Prix des carburants : une fin d’année stable
Économie - La fin de l’année 2024 semble marquée par une stabilité appréciable des prix des carburants causé par des fluctuations limitées des cours internationaux du pétrole raffiné.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Agadir : entre tourisme et défis climatiques
Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024PLF 2025 : vers un état social renforcé et des réformes ambitieuses
Économie - Fouzi Lekjaa a souligné que le PLF 2025, repose sur des analyses scientifiques précises, assurant que les hypothèses utilisées reflètent la réalité.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Prix des carburants : une fin d’année stable
Économie - La fin de l’année 2024 semble marquée par une stabilité appréciable des prix des carburants causé par des fluctuations limitées des cours internationaux du pétrole raffiné.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024OCP SA obtient l’aval de l’AMMC pour une émission obligataire de 5 MMDH
Économie - L'AMMC a donné son visa au prospectus relatif à l’émission par OCP SA d’un emprunt obligataire ordinaire d’une valeur maximale de 5 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024L’agro-écologie au Maroc
Khansaa Bahra - 30 avril 2021Hydrogène vert : le Maroc accélère sa transition énergétique
Économie - L'ICGH 2024 s’est ouverte ce mercredi à Rabat, réunissant experts, décideurs et professionnels autour du thème “Vers un écosystème dédié à l’hydrogène vert”.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 2024Adoption de la 1ère partie du PLF 2025 par la Chambre des conseillers
Économie - La Chambre des conseillers a adopté, à la majorité, la 1ère partie du PLF 2025 lors d'une séance plénière tenue le 5 décembre 2024, en présence de Fouzi Lekjaa.
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024La première partie du PLF adoptée par la chambre des représentants
Mohamed Laabi - 15 novembre 2019Casablanca : tourisme, culture et développement
Économie - Le Conseil de la commune de Casablanca a adopté de nouveaux projets stratégiques pour consolider le développement de la métropole et enrichir son offre touristique.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024