Parti de la BCP pour prendre le portefeuille du ministère de l’Économie et des Finances en août dernier, Mohamed Benchaaboun est très bien placé pour mesurer les effets néfastes des pratiques de paiement sur l’économie. Fixés à 60 jours par la loi avec la possibilité d’aller jusqu’à 90 jours contractuellement, les délais de paiement sont trois à quatre fois plus élevés dans la réalité. Mauvais payeur, l’État et ses démembrements essaient de revenir à des pratiques plus responsables. L’État a apuré l’essentiel du crédit TVA et le délai moyen de paiement dans le secteur public a été ramené à 64 jours. Toutefois, cette vue d’ensemble masque des disparités selon les administrations et entreprises publiques. Le ministre des Finances vient de rappeler à l’ordre les dirigeants des établissements et entreprises publics (EEP) qui sont hors la loi, lors de la deuxième réunion de l’observatoire des délais de paiement.
Les dirigeants de ces structures sont priés d’accélérer la mise en œuvre des dispositions de la circulaire du 18 septembre 2018 en instaurant de nouvelles actions dont la publication sur le Portail de l’Observatoire des Délais de Paiement au niveau des EEP, à partir d’octobre 2019. L’objectif est de renforcer la transparence et de fluidifier les process. La mise en œuvre de ces mesures est aussi censée responsabiliser toutes les parties prenantes (ordonnateurs des administrations et des collectivités territoriales et les managers des établissements et entreprises publics, les autorités budgétaires et les agents de contrôle). La réunion qui s’est tenue en présence du président de la CGEM, Salaheddine Mezouar a été aussi l’occasion de dévoiler letaux des intérêts de retard. Il sera de 6,25 % à partir du 1er janvier 2021. Avant cette échéance, le taux en vigueur restera à 5,25 %.
Les PME entre le marteau et l’enclume
Malgré ce léger durcissement, difficile de croire qu’il va dissuader les mauvais payeurs. Si l’État veut redorer son blason, la situation dans le secteur privé est explosive. Les délais interentreprises culminent plus de 400 milliards de DH, soit 40 % du PIB. Les PME sont les premières à souffrir de ce fléau. Ayant un faible pouvoir de négociation, elles sont obligées d’accorder des délais très longs à leurs clients pour ne pas perdre un marché. Elles n’osent pas aussi appliquer les intérêts de retard par peur des représailles. Certaines entreprises sont obligées de répercuter sur leurs fournisseurs leurs difficultés de trésorerie parce qu’elles-mêmes sont confrontées à des délais très longs. En revanche, d’autres structures, surtout les grandes entreprises se font sciemment de la trésorerie sur les plus petites qu’elles. Aujourd’hui, les PME sont devenues malgré elles les banquiers de leurs clients.
Plusieurs pistes sont envisagées pour remettre de l’ordre dans les délais de paiement comme sortir les factures impayées de la base imposable du fournisseur, et chez le mauvais payeur, ne plus accepter l’imputation dans les charges d’exploitation les montants des factures non réglées.
Huawei a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum
Économie Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024 à Casablanca
Mouna Aghlal - 7 janvier 2025Opération de régularisation spontanée 2024 : 658 déclarations pour plus de 2 MMDH
Économie -
Mbaye Gueye - 7 janvier 2025Marrakech : plus de 458 MDH d’exportations d’artisanat en 2024
Économie - Les exportations de produits de l'artisanat à Marrakech ont connu une nette augmentation en 2024.
Mbaye Gueye - 7 janvier 2025Les nouveaux véhicules ont jusqu’à 60 jours pour payer leur vignette
Économie - Les nouveaux véhicules ont désormais 60 jours pour payer leur vignette
Mouna Aghlal - 7 janvier 2025Automobile : bilan 2024 et défis pour 2025
Économie - Chaque année, la conférence de l’AIVAM est un rendez-vous incontournable pour les acteurs du marché automobile marocain.
Ilyasse Rhamir - 7 janvier 2025Trésor public : un besoin prévisionnel de 14 milliards de dirhams en janvier 2025
Économie - Le Trésor marocain prévoit un besoin de financement compris entre 13,5 et 14 MMDH pour le mois de janvier 2025.
Rédaction LeBrief - 7 janvier 2025Transition énergétique : 30 milliards pour le réseau marocain d’ici 2030
Économie - Le Maroc investira près de 30 MMDH d’ici 2030, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali.
Rédaction LeBrief - 7 janvier 2025Car of the Year Maroc 2025 : dans les coulisses de la compétition automobile
Économie - C'est parti pour la sixième édition de Car of the Year Maroc ! Hatim Bouazer, président du jury, nous en dit davantage.
Rédaction LeBrief - 6 janvier 2025Agadir : entre tourisme et défis climatiques
Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Le marché du travail en ébullition
J.R.Y - 4 novembre 2020Toyota Corolla bombe le torse !
J.R.Y - 1 mars 2021Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salaires
Économie - L'accord du gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central marque une avancée pour les revenus des salariés au Maroc.
Chaima Aberni - 6 mai 2024AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 202470 millions de dollars pour moderniser la protection sociale
Économie - La Banque mondiale a validé un nouveau projet d’un montant de 70 millions de dollars afin de consolider les progrès réalisés dans la réforme de la protection sociale.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Hydrogène vert : Akhannouch émet la circulaire de mise en œuvre de « l’Offre Maroc »
Aziz Akhannouch a émis la circulaire de mise en œuvre de "l’Offre Maroc" pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Rédaction LeBrief - 11 mars 2024FMI : le Maroc est sur la bonne voie pour maîtriser le ratio dette/PIB
Économie - Selon le FMI, le ratio de la dette devrait continuer à diminuer pour atteindre 68,3% en 2025, 67,2% en 2026 et 65% en 2029.
Mbaye Gueye - 27 novembre 2024