Ce mardi 6 juillet, le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), composé de représentants de Bank Al-Maghrib (BAM), de l’Autorité marocaine du marché des capitaux, de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale et de la Direction du Trésor et des finances extérieures, a tenu sa 13e réunion au siège de la banque centrale à Rabat. L’objectif était d’examiner l’état d’avancement de la feuille de route de stabilité financière pour la période 2019-2021 et d’évaluer les risques du système financier marocain.
Lors de cette rencontre, le Comité a approuvé le rapport sur la stabilité financière au titre de l’exercice 2020 et examiné l’état d’avancement de la feuille de route de stabilité financière pour la période 2019-2021. Il s’est enquis, en particulier, des projets engagés par les régulateurs financiers pour la surveillance des risques émergents, notamment les cyber-risques et ceux liés au changement climatique, indique un communiqué sanctionnant les travaux de cette 13e réunion.
Le CCSRS a également fait le point sur l’évolution des risques affectant le secteur financier national. Dans ce cadre, il a passé en revue la synthèse des réunions régulières des représentants du Comité tenues depuis le début de la crise sanitaire. Les indicateurs de surveillance continuent à ce jour de faire ressortir une résilience avérée des secteurs bancaire, assurantiel, des infrastructures de marchés financiers et du marché des capitaux.
Le CCSRS fait état de la résilience du secteur financier marocain
Après l’épisode de récession sans précédent de 2020, les perspectives de l’économie mondiale tablent sur une reprise de l’activité à 6,6% en 2021 et à 4% en 2022. Sur le plan national et selon les prévisions de BAM, l’économie connaîtrait cette année un rebond à 5,3%, suivi d’une consolidation à 3,3% en 2022, bénéficiant des mesures de soutien budgétaire et monétaire, de l’allègement des restrictions sanitaires et de la reprise chez nos partenaires. Toutefois, si les signes d’amélioration des perspectives macroéconomiques commencent à s’éclaircir tant au niveau du plan national qu’international, les risques associés appellent toutefois à la vigilance en raison de la persistance des incertitudes entourant la maîtrise future de la pandémie.
En ce qui concerne la position extérieure, le déficit du compte courant devrait se creuser à 3,8% du PIB avant de s’atténuer à 2,6% en 2022, en lien notamment avec la reprise des flux du commerce extérieur. Dans ces conditions, et considérant les tirages extérieurs du Trésor et l’allocation de DTS prévue par le Fonds monétaire international (FMI), les avoirs officiels de réserve ressortiraient à 328,5 milliards de DH (MMDH) en 2021 et à 338,6 milliards en 2022, permettant ainsi d’assurer la couverture de plus de sept mois d’importations de biens et services. Pour ce qui est des finances publiques, le déficit budgétaire devrait s’atténuer graduellement à 7,1% du PIB en 2021 puis à 6,6% en 2022, tandis que la dette du Trésor poursuivrait sa progression à 77,8% du PIB en 2021 et 80% en 2022, indique le communiqué.
Par ailleurs, en dépit d’une conjoncture difficile, le crédit bancaire destiné au secteur non financier poursuit son évolution positive, bien qu’à un rythme lent, tiré particulièrement par les crédits detrésorerie garantis par l’État en faveur des entreprises non financières et par le maintien de la politique monétaire accommodante de la Banque centrale. Après s’être établie à 3,9% en 2020, cette évolution devrait, compte tenu des perspectives économiques, se situer à 3,5% en 2021 et 3,8% en 2022.
Pour ce qui est des infrastructures de marchés financiers, poursuit la même source, celles-ci continuent de faire preuve d’une forte résilience aussi bien sur le plan financier que sur le plan opérationnel et présentent toujours un niveau de risque faible pour la stabilité financière. Malgré le contexte difficile lié à la crise sanitaire, le secteur des assurances a montré, dans l’ensemble, sa résilience et la solidité de ses fondamentaux techniques. Les primes émises ont affiché une croissance de 1% pour atteindre 45,1 MMDH, grâce notamment à l’entrée en vigueur du régime obligatoire de couverture des conséquences d’évènements catastrophiques qui a généré un volume de primes de 476,7 millions de DH (MDH).
En outre, s’agissant du secteur de la retraite, les principaux régimes connaissent une situation financière difficile marquée globalement par l’importance de leurs dettes implicites et par l’épuisement de leurs réserves à divers horizons. La réforme systémique de la retraite, dont l’étude relative à laconception technique de scénarios dans le cadre d’un système à deux pôles (public et privé) est à un stade avancé, permettra d’instaurer une tarification équilibrée, mais également de résorber, dans des proportions importantes, les engagements passés non couverts, et de rétablir les équilibres financiers dans le futur.
Le marché des capitaux a, quant à lui, retrouvé au premier semestre 2021 sa situation d’avant crise, et ce, suite à la baisse des tensions qui l’avaient marqué au cours du premier semestre 2020. La Bourse de Casablanca a maintenu au cours du premier semestre 2021 la tendance haussière qui a débuté à partir du quatrième trimestre 2020, et ce, avec une volatilité moyenne limitée à 7,18%.
Enfin, le Comité a fait le point sur l’état d’avancement des actions inscrites dans la feuille de route relative à la mise en œuvre des recommandations du Groupe d’action financière (GAFI) et du Groupe d’Action financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans le secteur financier. Il s’est enquis des avancées réalisées au premier semestre 2021 particulièrement en ce qui concerne le plan d’action du Groupe Conjoint de l’ICRG (The International Co-operation Review Group) relevant du GAFI. Lors de sa rencontre avec les autorités marocaines le 17 mai 2021, tout en soulignant l’engagement ferme du Maroc pour finaliser le plan d’action et les mesures entreprises dans les circonstances difficiles de la pandémie, ce groupe a encouragé les autorités à poursuivre leurs efforts afin que ce plan puisse être pleinement réalisé dans les délais convenus, conclut le communiqué.
L’AMDIE : bilan du premier semestre 2024 et perspectives pour 2025
Économie - L’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) a tenu son Conseil d’Administration ce 19 novembre 2024
Farah Nadifi - 20 novembre 2024L’ONDA renforce son pôle «navigation aérienne»
Économie - L’ONDA franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de modernisation en annonçant deux nominations au sein du PNA.
Ilyasse Rhamir - 20 novembre 2024Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiaux
Économie Akhannouch a souligné l’importance d’adopter une stratégie de soutien pour soutenir l’essor du secteur industriel marocain.
Farah Nadifi - 20 novembre 2024Principales mesures et amendements du PLF 2025 dévoilés
Économie - Ces mesures du PLF 2025 incluent des réformes de l’impôt sur le revenu (IR), de la TVA et de la fiscalité douanière.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2024ABB et la FM6SS : un partenariat pour l’éducation et la santé
Économie - ABB et la FM6SS ont scellé un partenariat stratégique visant à répondre aux besoins de services bancaires, d’éducation et de santé
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2024Ambition Africa : le partenariat franco-marocain, un modèle pour l’intégration Afrique-Europe
Économie - Le partenariat franco-marocain est un modèle d’intégration, a souligné Nadia Fettah, lors de l'Ambition Africa à Paris.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024EEP : 10,21 milliards de dirhams entre 2014 et 2023
Économie - Les EEP ont contribué à hauteur de 10,21 milliards de dirhams par an, en moyenne, au budget général de l’État.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024Le portefeuille public du Maroc comprend 273 EEP à fin 2023
Économie - Le portefeuille public marocain se compose de 273 établissements et entreprises publics, selon le rapport annuel de la DEPP.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024OPCVM : l’actif net sous gestion à 628,69 MMDH à fin août
Économie - À la fin août 2024, l'actif net sous gestion des OPCVM a atteint 628,69 milliards de dirhams (MMDH).
Rédaction LeBrief - 23 septembre 2024Bank Al-Maghrib : la demande en liquidités bancaires en forte hausse d’ici à 2025
Économie - Bank Al-Maghrib prévoit une hausse des liquidités bancaires à 146,6 MMDH en 2025, avec une augmentation des prêts et de la circulation monétaire.
Chaima Aberni - 27 septembre 2024Tourisme : une année record et des ambitions pour 2025
Économie - Le Maroc a enregistré en 2024 une progression exceptionnelle en matière de tourisme, consolidant sa position parmi les destinations les plus attractives.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024CEBR : le PIB du Maroc devrait atteindre 1 925 MMDH en 2034
Khansaa Bahra - 3 janvier 2020Global Gateway : le Maroc accompagnera l’Union européenne
Économie - Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé, ce mardi à Bruxelles, que le Maroc accompagnera l’Union européenne dans le déploiement de la stratégie innovante de "Global Gateway".
Khadija Shaqi - 23 juin 2022Registre national de l’artisanat : plus de 622.000 artisans identifiés
Économie - La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a indiqué que grâce au Registre national de l’artisanat, plus de 622.000 artisans ont pu être identifiés.
Manal Ben El Hantati - 30 août 2022